Une maison humide doit être traitée car elle peut avoir des conséquences sur la santé des occupants et entrainer également des pertes énergétiques. Il y a plusieurs raisons possibles à cette humidité : des infiltrations d’eau, de la condensation ou des remontées capillaires. Il existe des traitements pour chacun de ces problèmes. Encore faut-il savoir correctement le détecter. Nous allons nous intéresser, dans cet article, aux remontées capillaires. Il s’agit d’une migration naturelle de l’eau du sol au sein des murs de la maison. Ce phénomène de capillarité avait été mis en avant par Léonard De Vinci. Il est très important de pouvoir déceler ces remontées d’humidité afin de pouvoir correctement les traiter, notamment par un assèchement des murs.
Remontées capillaires : comment les déceler ?
La présence de certains signes doit vous alerter sur le risque de remontées capillaires dans votre habitation. Il s’agit :
- décollement du papier peint en bas des murs,
- présence de taches sombres sur les cloisons intérieures et extérieures,
- effritement de certaines parties de vos façades,
- gondolement des plinthes,
- dépôts blanchâtres sur les murs,
- moisissures…
La présence d’un ou plusieurs de ces éléments doit vous alerter. Il convient alors de faire établir un diagnostic par un professionnel qui confirmera ou infirmera la présence de remontées capillaires.
Quelles en sont les causes ?
Les causes de ces remontées d’humidité sont multiples :
- mauvaise évacuation des eaux de pluie sur votre terrain,
- porosité des matériaux de construction,
- absence de coupure étanche au niveau des fondations,
- vieillissement des protections installées lors de la construction,
- présence de végétation collée aux façades…
Comment les traiter ?
Lorsque de telles remontées sont diagnostiquées, il convient d’assécher le mur et de créer une barrière étanche à la base des fondations qui empêchera ce phénomène d’ascension de l’eau. Arco procède à l’assèchement des murs par injection. Notre équipe de professionnels fore le mur tous les 10-15 cm pour réaliser des orifices d’injection d’environ 12 à 14 mm sur 4/5 de l’épaisseur de la cloison. Au sein de ces petits trous, nous injectons ensuite le produit TECHNISIL M.S. ECO. La pression et la quantité de produit injecté dépend de l’épaisseur du mur. Cet hydrofuge va ainsi créer une zone dans la base des cloisons qui bloquera l’ascension de l’eau. Elle sera opérationnelle environ 48 heures après la phase d’injection. L’assèchement du mur prendra quant à lui plus de temps. Cela dépend de son épaisseur et de la quantité d’humidité accumulée.
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